01
le masque de protection
02
le lavage de mains
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le vestibule
04
le rouge à lèvres
05
le plastique
06
le sextoy
07
l'apéro
08
l'école
09
les rites funéraires
10
le télé-travail
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une nouvelle mythologie toutes les semaines
04
rendez-vous le 5 mai
05
rendez-vous le 12 mai
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rendez-vous le 19 mai

une idée
folle

Lundi 2 septembre – L'heure est venue pour nos chers enfants de reprendre le chemin de l'école. Entre les joies des retrouvailles et la peur de l'inconnu, le rite de passage de la rentrée marque une nouvelle étape dans la vie des petits, comme des grands.

Mais cette rentrée 2030 marque également une nouvelle étape dans la réforme de l’éducation engagée il y a 8 ans. Après le rôle de l’enseignant, le contenu des enseignements et les modalités d’apprentissage, c’est le bâtiment qui est à l’honneur et qui devrait achever la transformation complète de l’institution. S'appuyant sur des études scientifiques qui attestent que l’environnement scolaire joue un rôle déterminant dans le bien-être de l’enfant et son épanouissement, les bâtiments ont été profondément remaniés et la plupart des écoles réhabilitées. Les bénéfices qui ont été observés dans les écoles-pilotes confirment l’applicabilité des principes biophiliques mis en œuvre : restauration de l’attention et des ressources cognitives, amélioration des capacités d’adaptation, de la vigilance, des émotions et de l’humeur etc. A travers une quête de symbiose originelle entre les enfants et la nature, de nouveaux dispositifs font leur apparition : serres hydroponiques, aquaponie, arbres-rangements, salles de classe-jardin, matériaux naturels, etc. On peut dire que l’Education nationale a définitivement tourné la page des écoles « Pailleron » et c’est tant mieux!

Mais que de chemins parcourus depuis 10 ans.

Car en dépit du nombre impressionnant de grands débats lancés sur le sujet au cours des décennies précédentes, le constat était très préoccupant en 2020. Ainsi, pour ne citer que celui-là, d’après le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) développé par l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) qui mène une enquête sur les compétences des élèves en lecture, en mathématiques et en science, l’École française n’allait pas bien et ses performances se dégradaient d’année en année. Bien que la France consacrait 6 % de son produit intérieur brut à l’éducation, ses résultats étaient très en deçà de celles de la Corée du Sud ou de Singapour, et légèrement en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE. Le système éducatif français s’avérait surtout très élitiste puisqu’il ne corrigeait plus les inégalités résultant de l’origine sociale des jeunes.

Mais à l'heure où l'école républicaine ne faisait plus rêver grand monde, où elle semblait prisonnière des corporatismes et des lourdeurs administratives, la crise pandémique liée au COVID-19 a fait voler en éclats toutes les certitudes.  

C’était la chance à saisir !

En quelques semaines, le système scolaire a d’abord été dépoussiéré de certaines de ses anciennes conceptions. On est passé brutalement du tout en présentiel au tout à distance, sans l’avoir voulu, sous la seule pression des événements. Comme rien ne préparait à enseigner à distance, il a fallu imaginer une autre façon d’embarquer les élèves dans les apprentissages. Les enseignants se sont réinventés pour maintenir le lien, appelant les élèves et les familles, proposant leur aide et un suivi individualisé.La continuité pédagogique exclusivement numérique s’est aussi heurtée aux difficultés liées aux choix d’outils pour enseigner à distance, entre ceux recommandés par l’institution qui ne fonctionnaient pas toujours ou ceux opérationnels mais pas forcément prévues à cet effet (réseaux sociaux ou plateformes de gamers). Au-delà de l’impréparation et des défis techniques, un grand nombre de professeurs se sont rendus compte aussi qu’ils avaient presque tout à apprendre sur les usages pédagogiques possibles liés au numérique.

La question du décrochage scolaire est également devenue un enjeu d’éducation au lendemain du confinement, alors que le Ministère estimait que cela concernait entre 5 à 8% des élèves.

Au cours des mois qui ont suivi, toute la hiérarchie de l’enseignement s’est employée à remettre de la “normalité” et revenir en arrière. Mais c’était trop tard. Rien ne se passerait plus comme avant. A la crise sanitaire a suivi la crise de l’institution.

Un « Grenelle de l'Éducation » fut organisé en 2021. Mais, contrairement aux précédentes consultations et concertations, le COVID-19 était passé par là transformant la relation entre l’école, les enseignants et les parents. Il était temps ! Toutes les bonnes volontés issues des différentes parties prenantes étaient prêtes à travailler ensemble, conscientes que l’occasion ne se retrouverait pas de sitôt.

La première étape cruciale pour ce gigantesque chantier a été de décider de valoriser et de reconsidérer le rôle de l’enseignant, surtout de lui faire confiance. D’abord les “inspecteurs” ont fait les frais de cette réforme. Ils incarnaient trop un système éducatif français basé sur le contrôle, sur la centralisation et la défiance. Puis la formation des enseignants a été revue pour accompagner leurs nouvelles responsabilités : celle d’apprendre à apprendre et à faire preuve de discernement, de donner des clefs aux élèves pour faire bon usage des nouveaux supports, d’apprendre donc aux élèves à s’orienter dans les informations disponibles et dans leur parcours de connaissance. De solides savoirs disciplinaires leur étaient dispensés au cours d’une formation plus longue (3 ans au lieu de 2) et davantage continue. Les matières touchant à la pédagogie, la sociologie et la psychologie ainsi que les apports de sciences cognitives leur étaient dispensés pour la première fois. On permit aussi aux enseignants d’avoir accès à des conseillers pédagogiques, pour favoriser la culture de l’innovation, du partage de bonnes pratiques. Il a fallu enfin investir dans des salaires compétitifs pour les enseignants et des horaires de travail équilibrés qui leur permettent de faire évoluer leur profession et leur carrière. Le statut de la fonction publique avait été abandonné en contrepartie en 2024.

Élèves, parents, enseignants ont ensuite estimé qu’il était temps de développer de nouveaux modèles éducatifs centrés davantage sur l’enfant. Le contenu des enseignements et les modalités d’apprentissage ont alors hérité des travaux de Céline Alvarez et de Stanislas Dehaene devenus en quelques temps les nouveaux hérauts de l’Éducation nationale. Toutes les améliorations proposées l’ont été sur la base de recherches scientifiques sur le fonctionnement du cerveau de l'enfant, et non sur des présupposés idéologiques.

“Enseigner moins, apprendre plus”. Les savoirs fondamentaux étaient toujours au cœur de la démarche éducative. Mais l’apprentissage sensoriel et la proximité avec le professeur ont commencé à être utilisés comme vecteurs de mémorisation. Des principes tels que la pédagogie des points forts, la bienveillance, le respect de l’autre et l’empathie étaient établis en priorités. La prise d’initiative et particulièrement l’esprit critique étaient enfin encouragés, dans le but de faire une génération de citoyens épanouis, responsables, entreprenants et autonomes. De quoi préparer les élèves aux bouleversements socio-économiques, technologiques et écologiques du monde de demain.

Lors de la dernière enquête PISA, la France est désormais classée 7e sur 79 pays évalués, une place à comparer au 23e rang qui était le nôtre au classement de 2019. Un miracle collectif en quelque sorte. Pour la 1ère fois depuis tant d’années, le système éducatif français réussit aussi à atténuer les inégalités sociales et à faire progresser les élèves de milieux modestes issus d’établissements et de lieux différents. Cela s’explique également par le fait que les établissements en zone prioritaire attirent désormais les meilleurs enseignants et les chefs d’établissement les plus dynamiques, ce qui tire tous les élèves vers le haut.

A la suite ce grand chambardement, le nouveau système éducatif français est cité à nouveau comme modèle. De part ses résultats obtenus finalement en peu de temps. Mais aussi parce qu’il a laissé les algorithmes et l’intelligence artificielle aux portes de l’école. Le débat a été vif au cours de ces cinq dernières années. C’est pratiquement le seul sujet qui n’a jamais fait l’objet d’un consensus parmi tous ceux mis sur la table par le Ministère, les syndicats d’enseignants et des parents d’élèves. L’école française, si elle s’est numérisée et adaptée, est restée sur ce point un sanctuaire. Beaucoup de rapports ont soutenu que l’IA pourrait transformer radicalement notre système d’éducation pour le mieux. Que l’adaptative learning pourrait proposer un parcours d’apprentissage avec des contenus adaptés à l’apprenant sur la base des informations individuelles collectées. Que la computer vision avec reconnaissance faciale et systèmes de détection de comportements était utilisée partout dans le monde avec succès, entrant dans la routine des élèves et des enseignants depuis de longues années.

Mais en France, que se soient dans les salles de classes, à la cantine ou à la bibliothèque, les élèves ne seront pas filmés, ni identifiés en temps réel. Et aucune Interface Cerveau-Machine (ICM) même non invasive ne sera utilisée pour mesurer la charge cognitive de l’enfant. Contrairement à la Chine, les États-Unis, la Corée du Sud, Singapour et bien d’autres pays.

L’école reflète les valeurs de la société mais c’est aussi à l’école que l’on prépare la société de demain. Voilà pourquoi nous pouvons être fiers du modèle éducatif que nous avons construit au cours de ces dernières années. Voilà pourquoi la génétique ne doit pas non plus entrer dans les salles de cours même pour personnaliser l’enseignement et l’apprentissage.

“Liberté, égalité, fraternité” la devise républicaine a retrouvé des couleurs et peut fièrement être arborée aux frontispices de nos écoles.

Analyse anthropologique

L'École est un espace social fortement codifié qui rend visible les stratégies déployées par un groupe social pour inculquer à des enfants, les valeurs, les croyances, les gestes et les attitudes qui leur seront nécessaires pour mener une vie d’adulte au sein de leur société. L’éducation est un phénomène complexe qui, entrevu dans une perspective holistique, va permettre d’objectiver les procédures explicites et implicites d’inculcation de la culture scolaire, en faisant apparaître des processus à la fois différenciés (éducation formelle/informelle) et paradoxaux (déculturation/reculturation) au sein d’un système pédagogique et d’une société donnée.

D’un point de vue anthropologique, les institutions éducatives modernes représentent des phénomènes culturels de transmission du savoir. L'École s’illustre tel un miroir idéologique où le système de croyances politico-sociales inculqué permet de légitimer l’ordre social au sein de nos sociétés modernes. L’adhésion à ce système de valeurs et de représentations est intimement liée à la perception qu’on les individus de leur société et de son environnement. C’est en quelque sorte une construction sociale de la réalité, forgée par l’intermédiaire de la sélection par le groupe de croyances scientifiques et/ou religieuses suivant un principe de dépendances logiques.

Avec COVID-19 en 2020, puis la récurrence annuelle des pandémies de zoonoses les années suivantes, les gouvernements du monde entier ont progressivement été contraints d’interdire la présence physique des élèves au sein des établissements scolaires (afin de limiter la propagation des virus). L'École est devenue plus que jamais un enjeu stratégique où, en fonction des états et/ou des parties politiques nationaux, l’éducation était le point de départ d’une nouvelle manière de faire société. Dans les capitales européennes, un modèle scolaire basé à la fois sur la symbiose Homme/Nature, et sur un modèle d’apprentissage holistique semblait s’instaurer durablement, et ce, dès 2024. Comment ? Grâce à de nombreuses innovations bâtimentaires qui avaient notamment permis à ces élèves de retrouver les bancs de l’école. Simultanément à ce mouvement, des résistances politiques se sont organisées afin de proposer une nouvelle voie éducative, plus rupturiste. Ils se sont attelés à la mise en place de modèles de néo-écoles dans les zones rurales et les villes secondaires. Au sein de ces géographies, ils bénéficiaient d’un écho favorable de la part de l’opinion publique suite aux effondrements localisés et successifs avec lesquels les élus devaient composer.

Des anthropologues spécialistes des catastrophes observaient ces phénomènes. Ils avaient mis en exergue la tension instaurée dès 2020 entre une dématérialisation du réel, qui avait précipité la phygitalisation de nos modes de vie et instauré une distance, toujours plus grande, entre l’Homme et son environnement ; et les alertes successives des collapsologues qui prédisaient l’effondrement de la civilisation industrielle. D’après eux, la volonté des parties politiques au pouvoir de maintenir à tout prix l’économie de marché occidentale avait conduit à une rupture de modèles sur les territoires qui ne disposaient pas de ressources suffisantes pour donner l’illusion de la pérennité des institutions. En réaction, ces “activistes” politiques prônent une École de la pensée intégrale, décentralisée et axée sur un apprentissage “utile” pour le monde d’après. Ils ont même assuré une transition dite “d’urgence” lorsque la chute des infrastructures a eu lieu sur certains territoires, où les états avaient abandonné leurs populations.

Le choc a été brutal pour les individus qui ont du s’adapter (rapidement) à un quotidien où le confort avait disparu tout comme l’illusion de la croissance infinie. Comme le rappelle l’un des anthropologues qui observait ce phénomène social, l’École (physique ou virtuelle) et son système d'apprentissage n’étaient plus adaptés à la réalité : quel sens donner à l’acquisition de savoirs qui semblent obsolètes dans un contexte où réparer un générateur électrique ou cultiver son jardin sont des compétences nécessaires à la survie de l’individu et de son groupe social ? Il rappelle ainsi que durant l’année scolaire post-COVID-19, ce sont les établissements alternatifs (Last school et No school à Auroville, 42 à Paris, Barefoot College en Inde, Altschool en Californie, etc.) qui se sont le mieux adaptés. Pourquoi ? Parce qu’ils étaient déjà engagés dans une dynamique de projets axée sur l’acquisition de savoirs-faire directement mobilisables dans la vie quotidienne, tout en proposant une organisation des rythmes scolaires adaptés à l’équilibre de la société.

Dès 2025, un projet éducatif anarchiste de la fin du XXème siècle visant à remettre en question la division sociale du travail entre travail manuel et intellectuel, entre exécutant et décideur au sein des sociétés occidentales, fut actualisé et expérimenté au sein de ces territoires. Initialement, il s’agissait d’un projet de “société sans école”, à l’image d’expériences de “dystopies éducatives” déjà menées, comme celles de “la Troisième vague”, des “yeux bleus/yeux marrons” ou encore de “Milgram”. Le principe était simple : immerger pendant un an des individus par classes d’âges sur un territoire restreint. Ils avaient à leur disposition des “mentors”, comme “ressources ponctuelles”, lorsqu’ils n’étaient pas en capacité d’acquérir seuls une connaissance. Chacun devait être en capacité d’identifier son et/ou ses “talents” et les développer : faire du pain, réparer des vélos, cultiver le potager, rénover une maison, etc. Avec ce mode de fonctionnement, les classes sociales devaient s’effacer au profit de l’organisation d’une micro-société égalitaire. Chaque membre du groupe devait ensuite enseigner les savoirs rudimentaires liés à son “talent” aux autres afin que la société puisse continuer de fonctionner, même sans lui. Le taux de réussite moyen était de 78% à chaque expérimentation (nombre d’individus par expérience capable d’agir collectivement pour l’autonomie de leur communauté afin de la rendre autosuffisante), et ce, dès la deuxième année.

Face à ces résultats, cette “dystopie éducative” était porteuse d’espoir et vectrice de solutions potentielles face aux enjeux de continuité et d’adaptabilité pédagogique, dans une société où l'École était en pleine réinvention. Suivant cette dynamique, l’Union Européenne s’est inspirée de l’ouvrage d'Ivan Illich afin d’optimiser et d’adapter ses réflexions aux contraintes nouvelles, d’ordre politiques, économiques, technologiques et environnementales. Cette expérimentation s’est structurée grâce à l’instauration d’un nouveau cadre socio-réglementaire :

1. Abolition de l’école obligatoire qui impose une hiérarchisation du collectif face à une illusion méritocratique ;

2. Valorisation des savoirs informels et de l’équité socio-scolaire ;

3. Accessibilité à des solutions éducatives tout au long de la vie ;

4. Mise à disposition de services d’objets éducatifs et d’échanges de savoirs-faire à l’échelle locale ;

5. Création de systèmes d’appariement des pairs et mise à disposition d’éducateurs professionnels (mentors) pour tous.

En septembre 2030, les rapports de recherche des anthropologues en charge de l’évaluation du dispositif ont permis de le valider, afin de l’étendre à l’ensemble des territoires européens qui avaient déjà subis des effondrements. La légitimation de ces néo-écoles participait à la défiance des populations vis-à-vis des institutions étatiques urbaines toujours en place. Alors que la crise de COVID-19 avait mis en exergue certains dysfonctionnements sociaux et éducatifs, la réussite d’une “société sans école” avait précipité l’instauration d’une fracture spatiale et sociale entre les apprenants du “monde d’avant” et ceux qui ont du s’adapter au “monde d’après”.

Est-ce
demain ?

Le COVID-19 a transformé l’école en une expérience traumatisante, où s'apprennent la surveillance et le contrôle. On nous parle sans cesse de dématérialisation, d’accélération, d’interactivité, comme si seules les technologies étaient capables de nous sauver et d’inventer demain.

La dématérialisation comme credo aboutit à des apories. Plutôt que d’amener la nature à l’enfant, comme le design biophilique le suggère, on emmène les enfants dans une nature virtuelle, casque sur la tête. Si l’expérience proposée par “In the Eyes of the Animal” (voir la nature à oeil d’animal) est incroyable, cela reste une drôle de classe verte.

In The Eyes of the Animal
Marshmallow Laster Feast

Le graal est la dématérialisation complète de nos environnements. Dans la vision du futur de LG, l’école est un grand écran interactif, voir un univers virtuel accessible de n’importe où. La salle de classe pourrait aussi bien être créée et animée dans AltSpace VR.

LG Oled Future Vision
LG Oled

On le voit dans les images prospectives de LG : quand il s‘agit d’enfant, la technologie se fait douce, voire “kawai”. Il s’agit de ne pas effrayer, d'habituer. Onkar Kular a poussé cette logique à l’extrême, avec son projet Hari & Parker, où des jouets en forme de lapin et d’ours apprennent aux enfants à… surveiller les autres.

Hari & Parker
Onkar Kular

Les technologies de surveillance et de contrôle sont depuis longtemps entrées dans notre quotidien. Elles touchent maintenant au cognitif. Les casques EEG (casques permettant de mesurer vos “ondes” cérébrales, notamment votre attention) sont utilisés dans certaines entreprises en Chine pour s’assurer de la bonne concentration des employés. Les dispositifs cognitifs arrivent évidemment dans l’apprentissage, d’abord par la porte de l’aide à la mémorisation, comme avec Halo Neuro.

HaloNeuro

Jusqu'où va-t-on pousser cette logique de performance ? Va-t-on finir par modifier les gènes de notre progéniture, comme le suggère Agi Haines dans son projet Transfigurations, où les enfants sont modifiés à la naissance pour “résoudre un futur problème potentiel – médical, environnemental ou social – et faciliter leur destin.” Bienvenue en 2030. Ou pas.

Transfigurations
Agi Haines
01

Le masque de protection

A visage (dé)couvert

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02

Le lavage de mains

La société aux mains d’argile

lire
03

Le vestibule

Regards d'intérieur

lire
04

Le rouge à lèvres

En toute liberté

lire
05

Le plastique

Uniques usages

lire
avec Guillian Graves
06

Le sextoy

Sexualités décuplées

lire
avec Aurélien Fache
07

L'apéro

Passion française

lire
09

Les rites
funéraires

Nouveaux visages de la mort

lire
10

Le télé-travail

La lutte finale ?

lire
avec Rémi Rousseau
La mythologieCe que nous dit l'anthropologieInspirations et imaginaires